TEXTE : Luc 10:25-37

OBJECTIF

Les élèves seront en mesure de raconter l’histoire du Bon Samaritain et d’expliquer comment il a été un bon exemple d’amour et d’entraide envers son prochain.

PLAN DE LEÇON BIBLIQUE

Introduction : Montrez l’image d’un enfant qui fait une bonne action. Expliquez que Jésus a raconté l’histoire d’un homme qui a fait preuve d’une grande bonté.

Progression des événements :

1. Un certain homme, alors qu'il voyageait, a été blessé et volé.
2. Un prêtre et un lévite passèrent par là mais ignorèrent son besoin d’aide.
3. Un Samaritain, d'une nationalité généralement méprisée par les compatriotes de l'homme blessé, est venu lui porter secours.

Point culminant : Jésus a indiqué que c'était le voisin de l'homme blessé qui lui offrait son aide.

Conclusion : Nous avons la responsabilité de faire preuve de bonté envers les autres. Concentrez-vous sur le verset à mémoriser.

Réponse : Les élèves seront capables d’énumérer les actes du bon Samaritain, prouvant ainsi qu’il était un bon voisin. Ils seront également capables de citer un certain nombre de façons dont nous pouvons faire preuve de gentillesse envers les autres.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Au septième siècle avant Jésus-Christ, le roi d’Assyrie conquit le royaume du nord d’Israël et déporta en captivité les habitants de sa capitale, Samarie (2 Rois 17:6). À la place des Israélites dépossédés, les Assyriens firent venir des étrangers pour vivre dans le pays. Ces étrangers mêlèrent leur religion à celle des anciens Israélites (2 Rois 17:33). Ces gens furent connus sous le nom de Samaritains. Au fil des siècles, les Juifs considérèrent les Samaritains comme des personnes faisant des compromis et impures. Un Samaritain ne pouvait pas témoigner devant un tribunal juif, il était publiquement maudit dans les synagogues et considéré comme inéligible à la vie éternelle.

Lorsque Jésus a donné la parabole du bon Samaritain en réponse aux questions posées par ce docteur de la loi juive, cela a dû être une grande surprise. En un sens, il disait : « Un Samaritain méprisé qui fait la volonté de Dieu vaut mieux qu’un pharisien qui ne discute que de théologie. » Un homme qui veut plaire à Dieu doit être rempli de plus que de religion. Il doit être rempli de l’amour de Dieu qui se manifeste de manière concrète (Jacques 2:15-18).

ACTIVITÉS EN CLASSE

• Demandez aux enfants de dessiner le contour de leurs mains sur une feuille de papier, puis de dresser la liste des façons dont ils peuvent, eux aussi, être de bons samaritains avec leurs mains. Ajoutez le verset à mémoriser comme légende et laissez-les emporter la feuille à la maison.
• Reproduisez Glad/Sad Sam (voir les modèles). Utilisez Sad Sam pour montrer ce que le voyageur a ressenti lorsque les voleurs l'ont blessé et lui ont pris son argent. Il était également triste lorsque le prêtre et le lévite n'ont pas voulu l'aider. Utilisez Glad Sam pour montrer ce qu'il a ressenti lorsque le bon Samaritain s'est arrêté et l'a aidé.
• Fabriquez un grand cœur avec des sections avec des lettres découpées dans du papier de construction de différentes couleurs (voir Modèles). Collez des morceaux de papier flanelle au dos de chaque pièce. Au fur et à mesure de la leçon, placez chaque pièce du cœur. Il peut également être utilisé comme un puzzle, en laissant les enfants le reconstituer à tour de rôle.
• Prenez plusieurs cœurs et découpez-les en puzzle représentant un cœur brisé. Placez chaque puzzle dans une enveloppe séparée. Laissez chaque enfant assembler un de ces puzzles. Dieu nous aime tellement qu'il prend soin de nos blessures physiques, mais il sait aussi quand nos cœurs ont besoin d'être réparés.
• Apportez deux pommes, l’une plus petite ou moins bonne que l’autre. Dites : « Mon ami a besoin d’une pomme. Laquelle dois-je lui donner ? Jésus voudrait que je lui donne la meilleure pomme, car la Bible nous le dit dans Matthieu 22:39. Mon cœur se sent vraiment bien et ma pomme a aussi très bon goût, car j’ai fait plaisir à Jésus en aidant mon ami avec ce que j’avais de mieux. »
• Laissez les enfants fabriquer un cœur autocollant (voir Modèles) à offrir à quelqu'un.
• Préparez plusieurs activités à faire à deux. Écrivez ces activités sur des bouts de papier et numérotez chaque feuille. Écrivez les mêmes numéros au dos des visages souriants que vous avez découpés dans du papier de construction. (Ayez deux fois moins de tâches et de visages souriants que d'élèves.) Transformez chaque visage souriant en mini-puzzle en le découpant en deux morceaux qui s'emboîtent. Mettez toutes les pièces du puzzle dans un bocal et demandez aux élèves d'en tirer un et de trouver son partenaire. Le numéro inscrit au dos de leur visage souriant leur indiquera quelle activité ils doivent faire ensemble. Utilisez-le pour discuter de l'entraide.
• Créez une série de cartes flash (des bonhommes allumettes conviennent parfaitement) pour raconter l’histoire (voir Modèles).
• Utilisez de petites poupées, une route en papier, de grosses pierres, un sac d’argent, des pansements, etc. pour représenter l’histoire pendant que vous la racontez à votre classe.

QUESTIONS

1. Qui est notre prochain ?
2. Comment peut-on montrer de l’amour à son prochain ?
3. Pensez-vous que l’avocat qui est venu trouver Jésus était sincère dans sa recherche de la vie éternelle ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
4. Dimanche dernier, nous avons étudié une parabole. Dites si le récit du Bon Samaritain est une parabole ou non.
5. Que comprenez-vous comme signification de la compassion ?
6. Pensez-vous que l'avocat qui parlait avec Jésus était un homme compatissant ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
7. De quelle manière les gens peuvent-ils ignorer les besoins des autres aujourd’hui et être coupables du même mépris que le prêtre et le Lévite ?
8. Quelle instruction Jésus a-t-il donnée au docteur de la loi ? Comment espérait-il que cet homme serait capable de faire ce qu’il lui demandait ?
9. Citez quelques façons dont vous pouvez être un bon assistant.

SUGGESTIONS POUR L'ÉCOLE PRÉSCOLAIRE

• Apportez une poupée pour représenter l'homme blessé. Laissez les enfants lui appliquer de la crème (pommade) et lui mettre des pansements pour qu'il se sente mieux. N'entrez pas trop dans les détails sur la façon dont l'homme a été blessé. Surtout pour les petits enfants, il est préférable de commencer l'histoire en disant simplement : « Il était une fois un homme qui s'est blessé. Il avait une mauvaise blessure. Avez-vous déjà eu une mauvaise blessure ? » ou quelque chose de ce genre.
• Méfiez-vous de toute dramatisation de cette histoire. Quelle que soit la manière dont elle est présentée, il semble que la blessure de l'homme soit trop évidente pour que les petits puissent l'accepter sans difficulté. Concentrez-vous sur l'homme gentil qui est venu aider l'homme blessé. Expliquez comment nous pouvons aider nos amis lorsqu'ils tombent, ou comment nous pouvons ouvrir les portes aux personnes âgées, déplacer des objets et, de manière générale, être gentils avec les autres.
• Apportez des photos d’enfants faisant de bonnes actions et un livre sur le thème de la gentillesse.
• Apportez une trousse de premiers secours. Mettez un pansement sur chaque enfant. (Les pansements avec des personnages dessus sont particulièrement appréciés des petits !) Parlez de la nécessité pour nous de demander à quelqu'un de nous mettre un pansement lorsque nous nous blessons, et de la joie que nous ressentons lorsque maman est là pour nous aider et nous faire sentir mieux. Utilisez cela comme introduction à l'histoire.

 IDÉES DE REVUES

Dans une boîte, mettez quelques objets qui rappelleront aux enfants la leçon. Laissez-les piocher un objet dans la boîte. Posez-leur des questions sur la leçon. Donnez-leur une petite récompense pour avoir répondu correctement.

Créez des cartes avec des images (ou des mots) des personnes suivantes : épicier, professeur, policier, pasteur, tante, mécanicien automobile, pompiste, bibliothécaire, camarade de classe, cheval, chien, avion, arbre, papillon, cornichon, hamburger, chaussure. Pour chaque image (carte), demandez à l’enfant s’il s’agit d’un voisin (vrai ou faux). Si c’est un voisin, demandez à l’enfant comment nous pouvons aider cette personne. Exemples : bibliothécaire – nous devons être silencieux dans la bibliothèque et prendre bien soin des livres ; pasteur – nous devons nous asseoir tranquillement à l’église et écouter le sermon, et prier également pour le pasteur.

Présentez un sketch avec une intrigue parallèle, en termes actuels. Par exemple, un garçon a un pneu crevé sur son vélo, mais n'a pas de pompe à air avec lui. Plusieurs garçons passent, mais ils ont tous des excuses pour ne pas s'arrêter. Finalement, un garçon arrive, voit la nécessité et s'arrête pour aider.

Écrivez les mots « Bon Samaritain » au centre d’un tableau noir ou d’un grand panneau d’affichage. Demandez à votre groupe de vous aider à créer un acrostiche en écrivant autour des lettres des mots qui indiquent comment nous pouvons aider les autres.

MATÉRIEL DE SOUTIEN

• « Le bon Samaritain » — Livre de la série Palm Tree Bible, Concordia
• « Le bon Samaritain » — Arch Book, Concordia
• « Paraboles de Jésus » — Pict-o-graph, Standard Publishing

TEXTE : Luc 10:25-37

L'homme était allongé sur le bord de la route. Ses yeux étaient fermés. Oh, il souffrait tellement qu'il ne pouvait même pas lever la tête du sol ! Pourquoi personne ne s'arrêtait pour l'aider ?

Il y avait longtemps que ces hommes horribles l’avaient battu. Il était en route de Jérusalem vers la ville de Jéricho, vaquant à ses occupations, quand tout à coup ils l’ont attaqué ! Ils lui ont pris tout son argent et l’ont abandonné sur le bord de la route. Ils le pensaient mort. Il semblait que son corps souffrait de mille douleurs ! Il ne pouvait même pas marcher.

Juste à ce moment-là, il entendit un bruit. Quelqu'un arrivait. Peut-être que cette personne m'aiderait, pensa-t-il. Et puis, peut-être que non. Personne d'autre ne s'était arrêté en le voyant. Celui-ci ne m'aiderait peut-être pas non plus.

Deux personnes étaient passées à côté de lui. L'une d'elles était un prêtre. L'homme était sûr que le prêtre s'arrêterait pour l'aider. Les prêtres sont censés aider les gens. Mais lorsque le prêtre a vu l'homme blessé, il s'est dirigé vers l'autre côté de la route !

L’autre homme qui passait par là était un Lévite. Il s’était approché et avait regardé l’homme blessé, puis s’était éloigné !

Pourquoi avaient-ils traversé la route pour aller de l'autre côté ? Pourquoi ne l'avaient-ils pas aidé ? Avaient-ils peur qu'il leur fasse du mal ?

L’homme qui suivit fut différent. Il s’arrêta ! C’était un homme de Samarie. Il se précipita vers l’homme blessé. Il s’agenouilla à côté de lui et lui demanda : « Mon ami, que t’est-il arrivé ? »

En quelques instants, il avait pris de la pommade dans son sac et avait lavé les coupures et les contusions. Il avait soigneusement bandé les blessures du blessé. Puis, il l'avait installé sur son âne et l'avait emmené en ville.

Il trouva une auberge où le blessé pouvait rester. Il prit soin de lui pour la nuit. Le lendemain matin, il devait partir et il demanda à l'aubergiste de bien vouloir prendre soin du blessé jusqu'à ce qu'il soit guéri. Il donna à l'aubergiste une partie de son propre argent et lui dit qu'il lui en donnerait davantage, si nécessaire, à son retour !

Jésus raconta cette histoire à un jeune avocat qui lui avait demandé : « Qui est mon prochain ? » Selon vous, lequel des hommes était le prochain ou le véritable ami de l'homme blessé ? Était-ce le prêtre, le lévite ou le Samaritain ?

C'est vrai. C'était le Samaritain. Parce qu'il était si gentil, on l'appelle parfois le Bon Samaritain !

Dans la Bible, Jésus nous dit que nous devrions être comme le bon Samaritain. Lorsque nous voyons quelqu’un qui a besoin d’aide, nous devrions toujours faire ce que nous pouvons pour l’aider. Nous devrions faire les choses pour les autres comme nous voudrions qu’ils fassent pour nous.

COIN DES PARENTS

Cette semaine, en évoquant l’exemple d’amour et de sollicitude du Bon Samaritain, concentrez-vous sur les façons dont nous pouvons montrer notre amour en aidant les autres. Laissez votre enfant réaliser une affiche « Aider les autres ». Donnez-lui plusieurs magazines dans lesquels il trouvera des photos de personnes qui aident les autres.

Pour un projet familial, écrivez le nom de chaque membre de la famille sur un bout de papier séparé et placez les bouts dans un bol. Demandez à chaque personne de tirer un nom et de garder ce nom secret. Chaque jour de la semaine suivante, des assistants secrets doivent aider la personne dont ils ont tiré le nom sans qu'elle le sache. Par exemple, ils peuvent cirer ses chaussures ou faire son lit.